mardi 21 novembre 2017

Politique Salariale


La direction a convié l’ensemble des organisations syndicales à partager leur réflexion sur l’évolution de la politique salariale de l’entreprise.

Le constat est le suivant :
Pour la première fois en 2017 les comptes sont dans le rouge malgré l’augmentation du journal.
Selon la direction le numérique ne compensera pas les pertes cette année.
La direction souhaite donc adapter sa politique salariale au résultat d’exploitation  de l’entreprise en mettant en place des « règles pérennes » qui conditionneront l’obtention d’une prime ou d’une augmentation de salaire.

Selon la direction, il n’y aura aucune augmentation générale dès lors que le résultat du journal sera déficitaire ou que cette augmentation mettrait le journal en déficit. La politique de recrutement sera ciblée et la politique de réduction des effectifs se poursuivra avec des départs non remplacés.

Selon la direction depuis 5 ans, l’Inflation a été de 2,84% (indicateur INSEE) alors que pour l’ensemble des catégories l’augmentation moyenne a été de 7,4%. Sont pris en compte pour cette moyenne tous les éléments de salaire, à savoir la prime d’ancienneté, augmentation ou prime individuelle, prime collective etc.

Moyenne par catégorie :

+ 5,8 % employés sur 5 ans
+ 5,5 % ouvriers sur 5 ans
+ 8,6 % Journalistes sur 5 ans
+ 7,2 % cadres sur 5 ans

Malgré la prime de 2016, 229 salariés ont eu moins de 2,84% d’augmentation (soit 20% des salariés) et ont donc perdu du pouvoir d’achat.

Comment calculer son pourcentage d’augmentation sur une activité constante dans l’entreprise ?
(Salaire net annuel de 2017 – Salaire net annuel de 2012) /  Salaire net annuel de 2012 x 100




La direction proposerait trois niveaux de revalorisation, sans pour autant avoir précisé les seuils, et qui sont les suivants :

1/ La direction maintiendrait  le pouvoir des salaires les moins élevés
2/ Une prime égalitaire et progressive en fonction du résultat d’exploitation de l’entreprise.
3/ Une augmentation générale si le résultat d’exploitation de l’entreprise est positif sur deux années de suite.


Les élus de la CFE CGC ne peuvent que regretter que la mise en place de règles pérennes d’augmentation des salaires n’interviennent que lorsque les résultats de l’entreprise sont négatifs.  Dans les années précédentes, lorsque le résultat d’exploitation était positif, ces règles auraient pu bénéficier aux salariés.

Les élus de la CFE CGC s’interrogent sur les motivations de l’entreprise  qui réorganise des secteurs entiers de l’entreprise en omettant d’ouvrir des négociations. Ces changements pèsent lourd sur les conditions de travail des salariés sans aucune amélioration de leur rémunération. On rappelle que la plupart des salaires sont bien en dessous du salaire moyen qui est à 381 points.

La direction donne rendez-vous aux organisations syndicales le 11 décembre 2017 à 14h pour continuer les échanges.

Aucun commentaire :

Enregistrer un commentaire

Réagissez et laisser votre commentaire qui s'affichera après modération.